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Louise Reader

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Description
La « Rose de Honfleur », capitaine Maclou Criquebeuf, un paquebot mi-vapeur, mi-voilier, s’avance dans la tempête, uniquement propulsé par ses roues à aubes et sa « machine à feu » de pyroscaphe. Se jouant de la brume et des glaces dérivantes, bravant les vents contraires, il fonce sur New York, en dévorant son charbon et ses hommes. À 400 milles dans le Sud, le clipper la « Jolie Dame », le plus rapide des voiliers long-courriers, fait route aussi sur New York. Malgré les catastrophes qui se succèdent à bord dans la tempête, son capitaine — Ange Bourguébus — refuse obstinément de réduire la toile. Nous sommes en avril 1840, la première course Le Havre-New York est engagée. Un défi, lancé par les hommes des nouveaux paquebots à vapeur, a été relevé par ceux des voiliers long-courriers, "Les seigneurs de la mer". Un défi insensé, celui du progrès à la tradition. À quoi bon, disent alors les sages, gagner huit jours sur une traversée transatlantique qui en compte vingt à trente ? À quoi bon relier l’Europe à l’Amérique en trois heures avec l’avion supersonique « Concorde », disent ceux d’aujourd’hui ? Jean-Jacques Antier nous conte magnifiquement les péripéties de la lutte ardente mettant aux prises deux poignées d’hommes rudes, passionnés, et généreux. Des deux capitaines entêtés, des fins gabiers se paumoyant là-haut à serrer la toile, agrippés sur les vergues, ou des mécaniciens et chauffeurs méprisés s’épuisant en bas devant les foyers torrides, qui emportera la victoire ? Ce récit haletant, qui se déroule à l’époque fascinante de la marine marchande du XIXe siècle, est aussi un peu l’histoire de deux villes, Le Havre et Honfleur. De ces deux villes, bâties sur l’estuaire de la Seine, Jean-Jacques Antier fait revivre l’admirable poésie, avec le ton passionné qui a contribué au succès des « Prisonniers de l’horizon », Prix des Vikings 1972.
Pages
388 pages
Collection
Bleue marine
Parution
1976-01-01
Marque
FeniXX réédition numérique (France-Empire)
EAN papier
9782307187080
EAN EPUB SANS DRM
9782307187080

Prix
8,99 €

Jean-Jacques Antier a consacré sa vie à la Marine. Un jour tragique de 1944, à Rouen, sa ville natale, alors qu’il se rendait sans enthousiasme au lycée, il entend un grondement sourd. Les avions anglo-américains bombardent les quais ! Jetant son cartable d’écolier, il court vers le port, qu’il n’a encore jamais vu de près. C’est une révélation. Quelques semaines plus tard, les cargos américains entrent au Havre, puis à Rouen, et déchargent — sur les quais encore ravagés par les bombes — d’innombrables caisses et du matériel, qui permettront aux Alliés de remporter la victoire, et à la France de revivre. Il écrit alors ses premiers articles, il prend ses premières photos, qu’il envoie à « Paris-Normandie », à « Cols Bleus », et au « Yacht ». Sa vocation est tracée, il sera reporter naval. Il fait son service militaire dans la Marine, puis continue — comme journaliste — à sillonner les mers à bord des bâtiments de la Marine française et de celle des États-Unis. Il embarque ainsi sur les derniers types de navires de la VIe Flotte. Catapulté des grands porte-avions géants, il sera le premier journaliste français à embarquer à bord de l’« Entreprise », le premier porte-avions atomique, puis d’un sous-marin nucléaire le « Sea-wolf ». De ses expériences, de ses voyages, des articles et des livres sortent, et aussi des romans pour la jeunesse. Fervent de voile, Jean-Jacques Antier est rédacteur en chef de « Plaisance » et de « Grand Pavois ». Sur la voile, il publie un roman, « Les prisonniers de l’horizon » (Prix des Vikings). Il réalise aussi des émissions maritimes pour la radio et la télévision, et écrit dans les principaux quotidiens de langue française par l’intermédiaire de l’Agence Parisienne de Presse. Son dernier ouvrage, « Les seigneurs de la mer », est le fruit patient d’une documentation minutieuse dans les archives des compagnies de navigation. Il a fait aussi appel aux témoignages des derniers Cap-Horniers, parmi lesquels les capitaines Aubin, Lacroix et Hayet.