Originaire d’un petit village perdu sur le plateau du Jura, Jean Fléchon arrive en Lorraine en 1936, comme sous-lieutenant de réserve au 26e Régiment d’infanterie. Instituteur à Varangéville l’année suivante, il est mobilisé en 1939 ; prisonnier de guerre ; interné en Poméranie, il profite de la captivité pour continuer ses études. Il commence ainsi une carrière scientifique, qui lui permet d’innover dans la recherche sur les alliages amorphes. En 1970, un contrat Unesco le conduit à l’École normale supérieure de Bamako. Il met alors au point — et fait breveter — un réfrigérateur solaire photothermique, actuellement agréé par l’OMS, puis une étuve solaire destinée à la cuisson des aliments et à la stérilisation. Ces deux appareils viennent en aide aux pays en développement. Docteur ès sciences, il n’a jamais cessé de se livrer à la séduction des Lettres. “L’actualité de l’Antiquité” lui vaut, en 1980 la médaille d’or de l’Académie des sciences arts et belles lettres de Dijon. “Florentin maître d’école” (éditions de l’Est – 1990), écrit il y a 50 ans derrière les barbelés d’un Oflag, lui permet de montrer les grandeurs et les misères d’un pays tristement conduit à une sévère défaite. Ce nouveau roman “Florentin en Poméranie” a pour objet de figurer comment une succession d’épreuves, acceptées puis dominées, conduit celui qui en a la volonté à se hausser, progressivement, vers plus d’humanité...