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Louise Reader

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Description
Né à Saint-Pétersbourg, le jour où l’empire des Tzars célébrait le 8e centenaire de Saint Wladimir qui christianisa la Russie, Wladimir d’Ormesson — en raison de la carrière de son père — a passé les vingt premières années de sa vie aux quatre coins d’une Europe qui comptait alors beaucoup de rois, très peu d’autos et pas un avion. C’est le tableau de ce « petit monde d’autrefois » que peint d’abord, en touches légères, l’auteur des « Enfances diplomatiques ». L’Europe régnait sur le globe. Ses rivalités, ses routines, son aveuglement, la précipitèrent dans la catastrophe de 1914, qui fut la plus absurde des guerres civiles. Davantage même ! Le conflit de 1914-1918 et celui de 1939-1945, son corollaire, engendrèrent, en fait, une révolution mondiale qui est loin d’être achevée... Journaliste de notoriété internationale, Wladimir d’Ormesson fut nommé, par le gouvernement Paul Reynaud, ambassadeur auprès du Saint-Siège, en mai 1940. Il évoque dans ces pages la mission pathétique qu’il accomplit au Vatican pendant le tragique été 1940. La guerre finie, le général de Gaulle le désigna pour rouvrir l’ambassade de France en République Argentine et rétablir le rayonnement de la France libérée dans ce grand pays de l’Amérique latine. En 1948, Wladimir d’Ormesson retourne à Rome comme ambassadeur de France près le Saint-Siège et occupe ce poste pendant huit ans. La profonde connaissance qu’il y acquiert du Vatican, lui permet de définir le rôle d’un ambassadeur auprès de la plus grande puissance morale de cette terre et d’exposer le mécanisme de la Curie romaine. L’auteur trace enfin un portrait saisissant de Pie XII qui fut exalté pendant son règne, mal jugé, — voire calomnié — après sa mort. Entre les deux expériences que M. d’Ormesson a faites au cours de sa vie — celle de fils d’ambassadeur et la sienne propre — il semble que deux âges se soient succédé. C’est cet extraordinaire contraste que fait apparaître ce livre de souvenirs et de réflexions. Sur le plan diplomatique, Wladimir d’Ormesson en tire la philosophie.
Pages
374 pages
Collection
n.c
Parution
1969-01-01
Marque
Plon (Réédition Numérique Fenixx)
EAN papier
9782259301886
EAN PDF SANS DRM
9782259301886

Prix
9,49 €

Fils de diplomate, Wladimir d’Ormesson est né le 2 août 1888 à Saint-Pétersbourg, où son père était conseiller de notre ambassade en Russie. Son enfance, sa prime jeunesse, se sont écoulées au Danemark, au Portugal, en Grèce, en Belgique, où son père représentait la France. Wladimir d’Ormesson n’avait cependant pas l’intention d’embrasser à son tour la « carrière » — comme l’avait fait son frère aîné. Il voulait retrouver ses racines en Île-de-France. Mais « l’on devient ce qu’on peut ; et on est ce qu’on naît » a-t-il écrit. Après la guerre de 1914-1918, où il fut blessé et devint officier d’ordonnance de Lyautey au Maroc, Wladimir d’Ormesson se consacra à l’étude des problèmes de politique extérieure nés du traité de Versailles. Collaborateur de nombreux journaux et revues ; lauréat, en 1929, du prix de littérature politique, décerné par un jury qui allait de Léon Blum à André Tardieu ; chroniqueur du « Temps » et du « Journal de Genève », il devint, en 1934, éditorialiste du « Figaro » rénové. L’autorité qu’il s’était acquise le fit choisir par Paul Reynaud à un moment tragique (mai 1940) pour succéder à Charles-Roux comme ambassadeur de France près le Saint-Siège. Rappelé par le gouvernement de Vichy en octobre 1940, traqué par la Milice et la Gestapo à partir de 1942, il reprit sa place au « Figaro » ressuscité le jour de la Libération de Paris. En mai 1945, il est nommé ambassadeur de France en République Argentine par le gouvernement du général de Gaulle. Puis, en septembre 1948, de nouveau ambassadeur près le Saint-Siège, fonction qu’il remplit huit ans. En 1958, il représente la France à Québec pour le 350e anniversaire de sa fondation, et fait partie des six missions extraordinaires que la France envoie successivement à Rome entre 1959 et 1965. Élu, en mai 1956, à l’Académie française au fauteuil de Paul Claudel, il devient, en 1964, président du Conseil d’administration de l’O.R.T.F., poste qu’il occupa jusqu’en 1968. Grand Croix de la Légion d’honneur, Wladimir d’Ormesson est l’auteur de nombreux ouvrages.

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